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1946, hommage à Saint Ouen |
Les « 45000 » de la STCRP (métro et bus).
Avec l’Occupation, une importante activité
clandestine se développe au sein du personnel de la STCRP, Société des Transports
en Commun de la Région Parisienne (la « TCRP » comme disent les parisiens)
dont les conditions de travail sont considérablement dégradées et en direction
des usagers : les longs couloirs et les correspondances du Métro
favorisent les inscriptions et les graffiti. Des réseaux de Résistance se
développent dès 1940, comme le réseau Noël. Des distributions de tracts, des sabotages
et des attentats ont lieu dans le métro en 1941 (le plus célèbre étant celui de
Fabien le 21 août 1941). La police et les occupants réagissent brutalement, à
de nombreuses reprises (Lucien Noël est fusillé le 24 janvier 1942).
De nombreux militants communistes
d’avant-guerre sont connus de la direction de la STCRP et des Renseignements
généraux. Ils sont surveillés, leurs domiciles sont perquisitionnés. Plusieurs
d’entre eux arrêtés dès le 5 octobre 1940 et après le 22 juin 1941 sont
internés dans divers camps français, puis au camp allemand de Compiègne
(Frontstalag 122), et de là déportés comme otages à Auschwitz.
Liste non exhaustive
Sources
- © Archives définitives
de la RATP, à la Maison de la RATP, dossiers personnels. Remerciements à Mme
Laurence Loy et Mr. Thiriau.
- Carton Brigades Spéciales des
Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la Préfecture de police de
Paris. Procès-verbaux des interrogatoires.
- Fichier national de la Division des Archives
des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la
Défense, Caen.
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Au Musée de la RATP |
Claudine Cardon-Hamet docteur en
Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles
rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 »
Editions Autrement, Paris, 2005 et 2015 et de Mille
otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000»,
éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces
références (auteur et coordonnées du blog) en cas de reproduction ou
d’utilisation totale ou partielle de cet article.
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