Fernand Saguet est né le 9 janvier 1899 à Vertus
(Marne).
Il
habite au 1 rue de Londres à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) au moment de
son arrestation.
Il
est le fils de Marie, Louise Grelois, 38 ans, et de Jean, Baptiste Saguet, 64
ans, charpentier, son époux, domiciliés rue des Lombards à Vertus.
Son registre militaire nous apprend qu’il mesure 1m 57, a les cheveux et les yeux
noirs, le front haut, le nez long et le visage rond. Au moment de
l’établissement de sa fiche, il est soutien de famille et habite chez ses
parents au 17 rue Franklin à Ivry. Il travaille comme pilonnier. Il a un niveau
d’instruction n° 2 pour l’armée (sait
lire et écrire).
Conscrit de la classe 1919, il est recensé dans le département de la
Seine (matricule 4526). Il est mobilisé par anticipation (en vertu du décret de
mobilisation générale) au début de 1918, comme tous les jeunes hommes de sa
classe depuis la déclaration de guerre. Il est incorporé le 15 avril 1918
au 17ème Bataillon de Chasseurs à pieds. Juste après l’armistice, il
est transféré le 17 novembre au 114ème Bataillon de Chasseurs à pieds.
Puis au 15ème BCP le 26 mars 1919 et au 1er BCP le 13
décembre 1919. Il est nommé chasseur de première classe le 25 janvier 1920.
Fernand Saguet est considéré comme avoir fait campagne contre l’Allemagne du 15
avril 1918 au 24 octobre 1919.
Fernand
Saguet est aide ouvrier soudeur (pilonnier-frappeur, matricule n° 43610) à la Compagnie
du PLM (1). A partir de décembre 1921 il travaille comme employé permanent au PLM. Cette entreprise de chemins de fer étant considéré par l’Armée comme relevant de la Défense nationale, il serait ainsi mobilisé sur son poste de travail en cas de conflit armé.
Il
épouse Germaine, Eugénie Dubuc le 1er septembre 1927 à Paris 11ème.
Militant
communiste, il est membre du Rayon d'Alfortville de la Région Paris-Est.
Fernand
Saguet se remarie avec Marguerite Cheyron, le 23 mars 1929 à Maisons-Alfort. Le couple aura deux enfants.
Le
5 mai 1935, il est élu conseiller municipal de Maisons-Alfort sur la liste du
Parti communiste dirigée par Albert Vassart. Quelques jours plus tard, il est
désigné comme deuxième adjoint.
Fernand
Saguet est déchu de son mandat le 16 mars 1940 par le Conseil de Préfecture.
Le 14 juin 1940, l’armée
allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population.
La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du
commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes défilent sur
les Champs-Élysées. Elles occupent toute la banlieue parisienne sud les
jours suivants.
Il
a renoué contact avec ses camarades du Parti clandestin. Le 25 juillet 1940, Fernand
Saguet est l'un des organisateurs - avec Alphonse Bernhard, Paul Giloux, Marcel
Névraumont, Edmond Verrier et Maurice Wind
ex- conseillers municipaux communistes - d'une manifestation
d'opposition à la "Délégation spéciale" mise en place en octobre 1939
par le gouvernement Daladier pour remplacer la municipalité communiste élue en
1935 : il est arrêté le soir même par les agents du commissariat de Charenton.
Neuf
"meneurs", ex élus communistes des villes de Maisons-Alfort et
d'Alfortville sont arrêtés par la police pour "attroupement de rue et manifestation non approuvé par les autorités
allemandes" (il s'agit d'Henri Hannhart, Gaston Ruan et Gilbert
Lasséchère d'Alfortville, d'Alphonse Bernhard, Paul Giloux, Marcel
Névraumont, Fernand Saguet, Edmond Verrier, Maurice Wind de
Maisons-Alfort).
Ils
sont tous conduits au commissariat du 12ème, puis au Dépôt, puis à
la Maison d'arrêt de la Santé le 26 juillet.
Ils
sont relâchés le 4 octobre, après intervention des autorités allemandes (2)
"vu la fragilité de cas, rien ne
peut être retenu contre", et après qu'ils aient signé un engagement à
"ne pas faire de propagande contre
les autorités occupantes".
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PV du 7 octobre 1940 |
Durant
toute cette période la Préfecture de police effectue des démarches pour que les
autorités allemandes ne contrecarrent pas la répression anticommuniste poursuivie
par Vichy et demande aux commissariats de faire « remonter » toutes
les affaires au cours desquelles les autorités allemandes ont fait libérer des
communistes.
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(...) Leur arrestation paraît s'imposer |
Et
c'est ainsi que le 7 octobre 1940, le commissaire de police de la
circonscription de Charenton rend compte au directeur des RG de l'arrestation
des 9 meneurs le 25 juillet précédent et de leur libération le 4 courant. Il
spécifie à son attention : "il est à
peu près certain que tous ces militants vont reprendre une activité. Leur
arrestation s'impose donc".
Fernand
Saguet et ses huit camarades sont à nouveau arrêtés le 10 octobre, emmenés au
dépôt et par décision du Préfet de Paris Roger Langeron, "internés
administratifs" au camp de "Séjour surveillé" d'Aincourt ouvert
spécialement le 5 octobre 1940 pour y enfermer les communistes arrêtés (lire
dans le blog : Le
camp d’Aincourt).
En
décembre 1940 le CSS d'Aincourt est totalement rempli. Les autorités françaises
examinent des solutions pour le désengorger : transfert des éléments les plus
dangereux à Fontevraud le 4 décembre (3) et " transportation en Afrique du
Nord (4).
Fernand Saguet et Gaston
Ruan font partie des "100
communistes les plus dangereux" qui sont transférés le 4 décembre 1940
à la Maison centrale de Fontevraud (Maine-et-Loire), considérée comme la
centrale pénitentiaire la plus dure de France, avec celle de Clairvaux.
Quatre-vingt militants communistes - emprisonnés à Fresnes, la Santé ou Poissy
avant la fin de la guerre, où ils purgeaient de lourdes peines de prison - y
ont été incarcérés depuis juin 1940, devant l'avancée allemande.
Il
y côtoie Henri
Asselineau qui sera déporté avec lui à Auschwitz, Gaston Bernard, Fernand
Alby (maire du 13ème à la Libération), Lucien Chapelain (maire
adjoint communiste de Bondy), qui seront également déportés dans des camps de
concentration allemands et qui témoigneront de la dureté du régime
pénitentiaire à Fontevraud.
De
Fontevraud, Fernand Saguet est transféré à Clairvaux le 20 janvier 1941. Le
groupe d'internés parmi lesquels il se trouve transite par les gares de Saumur
et d'Austerlitz. Ils sont rejoints à la gare de l'Est par un groupe de 68
autres militants communistes, arrêtés le jour même à Paris. A leur arrivée à
"l'arrêt Clairvaux" de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont
transférés à Clairvaux par rotations d'un unique wagon cellulaire, escortés par
des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d'Henri Hannhart). Lire dans
le blog : La
Maison centrale de Clairvaux
A
Clairvaux le directeur du camp reçoit le 26 février 1941, via le préfet de
police de l'Aube, un courrier émanant du Préfet de police délégué (Camille
Marchand) - une liste répertoriée comme "confidentiel" de "militants communistes internés
administrativement au centre d'Aincourt, conduits le 4-12-40 à la prison de
Fontevrault et transférés le 20-01-41 à la Maison centrale de Clairvaux"
dont le nom est accompagné des motifs de l'arrestation.
 |
Les causes de l'arrestation (RG) |
Pour
Fernand Saguet sont les mêmes mentions que celles portées pour Gaston Ruant :
"ex cons. Munc.pal com.
d'Alfortville. A été l'un des principaux organisateurs de la manifestation du
25-07-40 ayant pour but de reprendre possession de la mairie d'Alfortville
". Il suffit de remplacer
Alfortville par Maisons-Alfort !
Le
23 septembre, le préfet Jean-Pierre Ingrand, représentant du ministre de
l'Intérieur au sein de la délégation de Vichy auprès des Allemands, demande au
préfet de l'Aube de retirer de Clairvaux les internés administratifs qui y sont
"hébergés".
Le
26 septembre 1941, Fernand Saguet est transféré au CSS de Rouillé (5) où il
arrive le 27 avec un groupe d'une cinquantaine d'internés.
Le
9 février 1942, il fait partie d'un groupe de 52 internés communistes du CSS de
Rouillé remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l'internent au
camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122).
Fernand
Saguet est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000». Ce convoi d’otages composé, pour
l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et
syndicalistes de la CGT)
et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur
enregistrement à Auschwitz) faisait partie des mesures de représailles
allemandes destinées à combattre, en France, les Judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions
armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et
des soldats de la Wehrmacht,
à partir d’août 1941. Lire dans le blog le récit des deux jours du
transport : Compiègne-Auschwitz
: 6-8 juillet 1942.
Sa
photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des
membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver
de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation
d’Auschwitz.
Après
l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y
sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp
annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp
principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les
spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et
vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les
autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Fernand Saguet est affecté au Block 15 d'Auschwitz I et au Kommando « Faulgas » (6) avec son camarade Henri
Hannhart (ils ont tous deux fait les mêmes prisons et camps en France -
Santé, Aincourt, Fontevrault, Clairvaux, Rouillé, Compiègne).
 |
Témoignage d'Henri Hannhart sur la mort de Fernand Saguet |
Ce Kommando travaille
au filtrage des boues d’épuration pour l’assèchement des marais à
Birkenau. Dans un témoignage qu'il adresse au Ministère des Anciens
combattants qui souhaite avoir la certitude que Fernand Saguet est bien décédé à
Auschwitz, Henri Hannart raconte comment "un soir du mois de septembre 1942, je l'ai ramené sur mes épaules au
camp d'Auschwitz, complètement exténué et malgré les pauvres soins que j'ai pu
lui donner, il est mort deux ou trois jours après".
Fernand
Saguet meurt à Auschwitz le 12 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp
d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1058 et le site internet © Mémorial
et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
Cette date n'infirme pas la véracité du témoignage d'Henri Hannhart : les rescapés ont tous fait des approximations avec les dates dans l'enfer des premiers mois de leur déportation.
Un
arrêté ministériel du 10 décembre 1997 paru au Journal Officiel du 18 avril 1998,
porte apposition de la mention «Mort en
déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de Fernand Saguet, mais il porte une date portée sur l’avis de décès, qui correspond en fait à la date approximative donnée au ministère par Henri Hannhart « décédé en septembre 1942 à Auschwitz
(Pologne) ». Il serait souhaitable néanmoins que le Ministère prenne en compte,
par un nouvel arrêté, la date portée sur son certificat de décès de l’état
civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial
et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Lire
dans le blog l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite
dans les «Death books» et celle
portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des
"45000" à Auschwitz.
 |
Bulletin municipal officiel de la ville de Paris (6/11/1944) |
« La nouvelle de son décès n’étant pas connue,
son nom figura sur la liste des membres du conseil municipal provisoire nommé
en novembre 1944 » (Le Maitron).
Le
titre de «Déporté politique» est
attribué à Fernand Saguet.
Il est homologué (GR 16 P 530018) au titre de la Résistance intérieure
française (RIF) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance dont les
services justifient une pension militaire pour ses
ayants droit.
 |
Quai Fernand Saguet. Montage photo © Pierre Cardon |
Le
nom de Fernand Saguet est honoré à Maisons-Alfort : dans le Bulletin
municipal n°1 de juillet 1946 (édition interrompue depuis 1939) on peut lire : Le Maire, André Saulnier, et le Conseil
rendent hommage à tous les maisonnais et maisonnaises qui sont morts pour que
la France vive et renaisse. Sont associés dans cette pensée, les camarades élus
en 1935, morts dans les bagnes hitlérien victimes de la barbarie fasciste.
Parmi les douze noms cités figure celui de Fernand Saguet. Et son nom sera
donné, par délibération du 18 mai 1948, à la rue longeant la Marne,
anciennement quai d’Alfort (Marcelle Aubert in © Le blog du CGMA).
- Note 1 : La Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la
Méditerranée, communément désignée sous le nom de Paris-Lyon-Méditerranée ou
son sigle PLM, est l'une des plus importantes compagnies ferroviaires privées
françaises entre sa création en 1857et sa nationalisation en 1938,
lors de la création de la SNCF (Wikipédia).
- Note 2 : Fin juin 1940, période qui
suit l’arrivée des Allemands à Paris, une partie de la direction communiste
clandestine croit pouvoir obtenir de ceux-ci la reparution
de L’Humanité et des démarches sont effectuées en ce sens.
Parallèlement, elle suscite des manifestations en direction des villes
administrées par des « délégations spéciales » depuis octobre 1939
sur les thèmes : « Pour la
réintégration de nos élus propres et honnêtes » et « réintégrez les communistes ».
- Note 3 : note du 28 décembre 1940 « Ce
centre étant entièrement rempli, j’ai dû, en présence de la nécessité de
continuer les internements pour enrayer la propagande communiste, prendre
la décision d’envoyer à la prison de Fontevrault les 100 plus dangereux,
et notamment les anciens députés communistes, mais cette situation ne saurait
s’éterniser, ces locaux ne pouvant, en aucun cas, continuer à servir de centre
d’internement
- Note 4 : Le préfet Ingrand représentant du
ministre de l’Intérieur au sein de la délégation de Vichy auprès des Allemands
à Paris, envisage la « transportation » des individus les plus
dangereux du camp en Afrique du nord, suivant en cela les préconisations du
cabinet De Brinon (1) : le 28 décembre 1940, note du cabinet de De
Brinon au chef du 2ème bureau : « Jusqu’en novembre
dernier, le seul camp dont la création avait été autorisée officiellement par
les Autorités allemandes, était celui du sanatorium d’Aincourt, pouvant
contenir environ 500 personnes et qui était uniquement destiné à recevoir les
indésirables français de la Seine et de Seine-et-Oise. (…). J’ai demandé, à
plusieurs reprises, que l’on envisage le transfert, en Afrique du Nord,
des individus les plus dangereux qu’un coup de main pourrait facilement
délivrer en raison des faibles moyens de gardiennage et de l’armement
insuffisant du personnel ».
- Note 5 : Le camp d’internement
administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination
de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant
de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et
maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de
prisons diverses et du camp des Tourelles. / In site de l’Amicale de
Châteaubriant-Voves-Rouillé.
Note 6 : L’assèchement des marais à Birkenau auquel sont
affectés des milliers de déportés dont beaucoup de « 45.000 » et de
Juifs a été l’occasion pour les SS d’utiliser industriellement le tourteau
produit par le filtrage des boues d’épuration. Un « Kommando » de
travail spécialisé (Faulgas Kommando) convertissait par pyrolyse ce tourteau
de filtrage de boues d'épuration en huile, gaz et coke
(un procédé qui sera homologué industriellement par des ingénieurs allemands…
en 1993). Ce Kommando « Faulgas » est mentionné dans les minutes
du procès de Nüremberg.
Sources
- Le
Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude
Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition
informatique 2012. La notice biographique a été rédigée par Claude Pennetier et
Nathalie Viet-Depaule (tome 41, page 59)
- Fichier
national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
(DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en juin et
juillet 1992.
- Carton
Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la
Préfecture de police de Paris. Procès verbaux des interrogatoires.
- Archives
de la police APP / BA 2374 Clairvaux : archives de la Préfecture de
police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
- © Le
blog du Cercle généalogique de Maisons-Alfort.
Les 2 photos de Fernand Saguet
figurent dans son dossier au DAVCC, envoi de M. Rodolphe Pérot (mai 2016).
- Courriel de M. Rodolphe Pérot novembre 2017 : envoi du témoignage d'Henri Hannhart figurant dans le dossier d'Henri Saguet au DAVCC. Recherches de Pierre Cardon sur le Kommando "Faulgas".
- Registres matricules militaires de la Seine.
Notice biographique mise à jour et installée
en mars 2013 (complétée en 2016, 2017 et 2019) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des
ouvrages : «Triangles
rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions
Autrement, 2005 Paris et de "Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet
1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de
mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de
reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette
biographie. Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me
faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
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