Matricule "45424" à Auschwitz
André Darondeau est né le 3 mars
1899 à Paris (12ème). Il est le fils d’Aline Graux, 21 ans,
journalière et de Gustave, Alexandre Darondeau, 25 ans, tapissier pour le
chemin de fer, son époux. Le couple habite au 34 rue de Wattignies.
André
Darondeau habite au 51, avenue de Fontainebleau (avenue de Stalingrad) à Villejuif
(Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation.
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André Darondeau vers 1925 |
André
Darondeau a une formation d’ouvrier lithographe.
Son registre militaire (matricule n° 2442 du 4ème bureau de
la Seine) nous apprend qu’il mesure 1m 65, a les cheveux bruns foncé,
les yeux bleus, le front bas, le nez fort et le visage allongé. Au moment du
conseil de révision, il travaille comme imprimeur lithographe, puis comme employé
de librairie. Il habite chez ses parents au 97 rue Claude Decaen à Paris 19ème.
Il a un niveau d’instruction n° 3 pour l’armée (sait lire, écrire et compter,
instruction primaire développée).
Conscrit de la classe « 1919 », il est classé dans la 5ème
partie de la liste au conseil de révision pour « faiblesse » et il
est donc ajourné d’un an. Classé dans la première partie de la liste en 1920,
il incorporé le 1er octobre 1920 et arrive le 5 au 148ème
Régiment d’Infanterie. Après l’instruction militaire (les classes »), il « passe »
au 114ème Régiment d’Infanterie le 28 mars 1921. Le 4 mars 1922, il
est « renvoyé dans ses foyers », « certificat de bonne conduite
accordé ». Il se "retire" rue Claude Decaen.
Il est membre du Parti communiste depuis 1925.
Le
29 octobre 1927, il épouse Antoinette, Marie Géraud (1) à la mairie du 10ème
arrondissement de Paris. Elle est ouvrière en parapluies à domicile.
Ouvrier
lithographe, André Darondeau est militant syndical : il est élu à la
commission exécutive de la
Fédération unitaire du Livre (CGTU), à son troisième congrès
réuni à Marseille du 12 au 15 septembre 1928. Mais à cause de ses opinions
politiques, il est souvent au chômage (Le Maitron).
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André et son fils Robert in Mémoire pour demain p.44 |
Le
couple a un garçon, Robert, qui nait le 10 juillet 1929. La famille a déménagé en août au 12 rue de Vaucouleur à Paris 11ème.
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"L'avenir de la zône" |
En novembre 1937, la famille Darondeau vient s’installer au 51 avenue de Fontainebleau à
Villejuif, dans la nouvelle cité dite « L’Avenir de la Zone », un ensemble en briques rouges de 256
logements constitué de 5 immeubles et de 24 pavillons de 2 ou 4 logements
construits en 1936-1937 pour reloger les habitants de l'ancienne « zone »
entourant Paris.
André
Darondeau devient secrétaire de cellule. Il est connu comme diffuseur de la
presse communiste (L’Humanité, Front Rouge du canton de Villejuif).
A
la déclaration de guerre, âgé de 10 ans, Robert est envoyé en Auvergne.
Quelques jours après le décret de mobilisation générale du 3 septembre
1939, il est « rappelé à l’activité », affecté le 18 septembre au 222ème RRT
(Régiment régional de travailleurs) où il arrive le 19 septembre. Ce régiment est
chargé de fortifier Paris (la « ligne Chauviveau ». A partir du début
juin, le 222ème RRT fait sauter les ponts de l’Oise pour ralentir l’avance
des troupes allemandes.
Le 14 juin 1940, l’armée
allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population.
La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du
commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes défilent sur
les Champs-Élysées. Elles occupent Ivry, Vitry, Villejuif les jours suivants.
André Darondeau est démobilisé le 8 août 1940, « ayant fait le nécessaire pour ne pas être
fait prisonnier par les Allemands » (in Mémoire pour demain p. 44). Il cherche alors du travail, et se fait
embaucher comme garçon de courses.
André
Darondeau est arrêté le 5 octobre 1940 par la police française dans le cadre de
la grande rafle (2) organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement
de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre
de la région parisienne : les militants parisiens sont
regroupé au Stade Jean Bouin et sont emmenés par cars à Aincourt. Le
préfet de Seine-et-Oise, Marc Chevallier, exécute une rafle identique à celle
de Paris dans son département. Au total, plus de 300 militants
communistes, syndicalistes ou d’organisations dites «d’avant-garde», sont
envoyés à Aincourt à partir du 5 octobre 1940. Lire dans le blog : Le
camp d’Aincourt.
Pour
Villejuif, les militants arrêtés sont des élus, responsables communistes et
syndicalistes qui viennent d’être démobilisés. Avec André Darondeau sont
arrêtés Georges Le Bigot (ancien maire. Interné à Aincourt, Clairvaux,
déporté et mort à Auschwitz) ; Armand Gouret (« dit Négro »,
syndicaliste et communiste) ; Louis Dolly (maire-adjoint en 1939, il est
interné aux camps d’Aincourt, Clairvaux, Châteaubriant, Voves, il s’évade de
Pithiviers. Responsable du PCF du Doubs et de Meurthe-et-Moselle, il participe
à la libération de Nancy. Maire de Villejuif de 1944 à 1977. Conseiller
général) et Armand Gouret (57 ans, terrassier, syndicaliste connu.
Militant communiste, « meilleur diffuseur » de « Front
Rouge » en 1937. Interné à Aincourt, Compiègne, il est déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943.
Décédé à Dachau le 25 février 1945). Lire
dans le blog l’article Les
fusillés, déportés et internés de Villejuif.

Sur
la liste « des militants communistes
« concentrés » le 5 octobre 1940» reçue par la direction du
camp, figurent des mentions caractérisant les motifs de leur internement (C
331/7). Pour André Darondeau on lit : «
41 ans. Ex secrétaire de cellule. Agent actif de la propagande clandestine ».
En
janvier 1941, alors que le CSS d’Aincourt est totalement rempli, les autorités
française examinent des solutions pour le désengorger. Le préfet Ingrand représentant
du ministre de l’Intérieur au sein de la délégation de Vichy auprès des
Allemands à Paris, envisage alors la « transportation » des
individus les plus dangereux du camp en Afrique du nord, suivant en cela les
préconisations du cabinet De Brinon (3).
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Le CSS d'Aincourt |
Dans le cadre de cette éventualité, la
direction du CSS d’Aincourt fait établir par le médecin du camp des listes d’aptitudes.
André Darondeau est inscrit sur la liste des « non susceptibles absolus », en raison d’une sclérose
pulmonaire radiale.
Le
26 avril 1942, André Darondeau est transféré depuis le CSS d’Aincourt vers le
CSS de Voves, au sein d’un groupe de 91 internés. André Darondeau y est inscrit
sous le n° de dossier 313 et reçoit le matricule 209 (4).
Dans
deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de
la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes
d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de
Compiègne à la demande du commandement militaire en
France. André Darondeau figure sur la
première liste (5). André Darondeau est donc transféré au Camp allemand de
Compiègne le 10 mai 1942.
André Darondeau est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942
dit des «45000». Ce convoi
d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables
politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170
hommes au moment de leur enregistrement à Auschwitz) faisait partie des mesures
de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les Judéo-bolcheviks responsables, aux yeux
de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin
contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le
blog le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz
: 6-8 juillet 1942.
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Lettre jetée depuis le wagon le 6 juillet 1942 |
Depuis le wagon à bestiaux où il est enfermé, André Darondeau
réussit à écrire un mot qu’il jette sur le ballast. Il sera recueilli et
parviendra à sa sœur (lire dans le blog Lettres
jetées du train). Il
est adressé à sa femme et à son fils. « Lundi 6 juillet, 4 heures de l’après-midi. Ma chère Marie, Mon cher
petit Robert, Depuis 9 h 35 nous roulons et après avoir passé Laon, Reims, Châlons
sur Marne, Bar le Duc, nous arrivons à Mérouville (Lérouville). Avec l’orage de la nuit, la nuit chaleur
est moins forte et le soleil ne se fait pas sentir, heureusement car nous
n’avons que 2 vasistas dans notre wagon salon, soigneusement cadenassés. Nous
ne savons pas où nous allons, mais c’est sûrement en Allemagne pour y
travailler. Nous sommes partis près de 1200. De Villejuif, il n’y a que Gouret
et Chailloux qui restent à Compiègne. Pour des volontaires, on évite de nous
faire remarquer. Enfin le voyage se passe bien. Nous avons touché 1 boule de
pain et 3 camemberts pour 3 jours. « Au devant de la
vie » se fait entendre et le moral de tous est bon. Courage et confiance,
nous reviendrons. Je vous embrasse bien fort tous les 2 ainsi que toutes et
tous. Je vous écrirai dès que possible. André. J’ai renvoyé la valise avec ce
que j’avais en trop». René Herz dans la brochure de 1945 écrit « un dernier bout de papier griffonné dans
train les conduisant à la mort est le seul souvenir qu’elle (Marie) a de lui.
Il partait avec le moral qu’avaient tous ses camarades. « Au devant de la
vie » était leur chant, et pourtant ! C’était au devant de la mort
qu’allaient tous ces braves, pendant que leurs bourreaux sont toujours en
liberté ».

Sa
photo d’immatriculation à Auschwitz (6) n’a pas été retrouvée parmi celles que
des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les
sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation
d’Auschwitz.
Après
l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y
sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp
annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp
principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les
spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et
vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les
autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
André Darondeau meurt à Auschwitz le 1er août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp
d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 214 et le site internet © Mémorial et Musée
d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
Le 9 mai 1946, André Darondeau est déclaré « Mort pour la
France ». Le titre de « Déporté politique » lui a été attribué.
Il est homologué Adjudant dans la Résistance Intérieure Française au titre du
Front National de lutte pour la Libération de la France.
Un
arrêté ministériel du 5 janvier 1988 paru au Journal Officiel de mars 1988 porte
apposition de la mention «Mort en
déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès d’André
Darondeau. Mais il comporte une date erronée : « décédé le 15 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Il serait
souhaitable que le Ministère prenne en compte, par un nouvel arrêté, la date
portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible
depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée
d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Lire dans le blog l’article expliquant les différences
de dates entre celle inscrite dans les «Death
books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès
des "45000" à Auschwitz.
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Les "45000" de Villejuif. © montage Pierre Cardon |
Son
nom - associé à celui de François Sautet (un des 12 fusillés de Villejuif) - a
été donné à une cellule Parti communiste de Villejuif, à la limite de Vitry. Il
est honoré sur le monument
commémoratif de la commune, dressé en 1999 dans le parc Pablo Neruda. Lire dans
le blog l’article Les
fusillés, déportés et internés de Villejuif .
- Note 1 : « Marie Darondeau, fut une résistante communiste sous le nom
d’Antoinette. Elle tint une "planque" à Chatou, de juillet 1943 à la
Libération. À la Libération elle s’occupa de l’accueil des déportés à Villejuif
et créa une section de la Fédération des déportés, comme de l’Union des femmes
de France. Elle mourut le 20 décembre 1949 » (Le
Maitron). « Sa femme, a, durant toute la guerre, fait
preuve d’un courage indomptable, malgré un état de santé déficient. Elle
travailla durant toute cette période dans l’illégalité » (René Herz,
in Brochure 1945).
- Note 2 : Classée
«secret», la circulaire n° 12 du 14 décembre 1939, signée Albert
Sarraut, ministre de l’Intérieur, avait fixé les conditions d’application
du décret du 18 novembre 1939 (décret Daladier) qui donnait aux
préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité,
l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, des individus
dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique. Pendant
l’Occupation, le gouvernement du maréchal Pétain poursuit la lutte
anticommuniste en utilisant le décret Daladier du 18 novembre 1939 et fait
ainsi interner en « centre de séjour surveillé », sans jugement, les
militants jugés dangereux. Plus tard, la circulaire de Peyrouton (ministre de
l’Intérieur), du 19 novembre 1940 permet d’élargir l’internement
administratif : la découverte de tracts extrémistes sur le territoire
d’une commune entraînera l’internement administratif des militants communistes
notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en
vertu d’une procédure dument engagée. (AN FIA-3678).
- Note 3 : 28 décembre
1940, note du cabinet de De Brinon au chef du 2ème
bureau : « Jusqu’en novembre
dernier, le seul camp dont la création avait été autorisée officiellement par
les Autorités allemandes, était celui du sanatorium d’Aincourt, pouvant
contenir environ 500 personnes et qui était uniquement destiné à recevoir les
indésirables français de la Seine et de Seine-et-Oise. Ce centre étant
entièrement rempli, j’ai dû, en présence de la nécessité de continuer les
internements pour enrayer la propagande communiste, prendre la décision
d’envoyer à la prison de Fontevrault les 100 plus dangereux, et notamment les
anciens députés communistes, mais cette situation ne saurait s’éterniser, ces
locaux ne pouvant, en aucun cas, continuer à servir de centre d’internement. J’ai
demandé, à plusieurs reprises, que l’on envisage le transfert, en Afrique
du Nord, des individus les plus dangereux qu’un coup de main pourrait
facilement délivrer en raison des faibles moyens de gardiennage et de
l’armement insuffisant du personnel ».
- Note 4 : Dans le livre
« Mémoire pour demain » et
sur le site du Maitron, dont les sources sont le précédent ouvrage, on peut
lire qu’après le camp de Voves, André Darondeau aurait été transféré au camp de
Châteaubriant, et de ce camp à celui de Compiègne. Les documents que nous avons
pu consulter semblent infirmer cette affirmation. Il n’y a sur le document du
camp de Voves (C 331-28) intitulé « Etat
nominatif des internés provenant de la Seine » aucune observation
particulière indiquant un transfert vers Châteaubriant. Seule la mention
« pris en charge par les autorités d’occupation
le 10 mai 1942 » y figurent, comme pour 80 autres militants transférés
à Compiègne (le point d’interrogation lisible sur la reproduction ci-contre du
document concerne la date du premier arrêté d’internement qui est inconnue à
Voves, aussi bien pour Georges Dudal que pour André Darondeau). La seule
possibilité qui demeure ne peut donc concerner qu’un transfert
Aincourt-Châteaubriant-Aincourt, ce que nous n’avons pu confirmer actuellement.
- Note 5 :
Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, 87 d’entre eux seront
déportés à Auschwitz. Le directeur du camp a fait supprimer toutes les
permissions de visite afin d’éviter que
les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée
d’occupation. La prise en charge
par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30 à la gare
de Voves. Il poursuit Cette ponction a
produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent
pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils
conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain
la victoire sera pour eux. Il indique également ceux qui restèrent se mirent à chanter la «Marseillaise» et la
reprirent à trois reprises.
- Note 6 : 522 photos
d’immatriculation des « 45000 » à Auschwitz ont été retrouvées :
elles avaient été cachées par des membres de la Résistance intérieure du camp
pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation
d’Auschwitz. Elles été retrouvées à la Libération et conservées dans les
archives du musée d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis à André
Montagne, vice-président de l'Amicale d'Auschwitz qui me les a confiés
Sources
- Le Maitron, Dictionnaire
biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir),
éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012 notice de
Claude Pennetier et Jean Pierre Besse.
Edition
papier, tome 24 page 75.
- "Villejuif à ses Martyrs de la barbarie
fasciste", brochure éditée par la Vie nouvelle sous l’égide de la
municipalité et de la section communiste de Villejuif (1945-1946). Imp. M.
Boivent. Les documents ont été rassemblés par René Herz, employé à l’Asile,
arrêté le 6 décembre 1940, et interné à Aincourt (collection Pierre Cardon).
- Notes
manuscrites de Gilberte Le Bigot, belle-sœur de Georges Le Bigot concernant
chacun des 9 déportés à Auschwitz (1973).
- Marcelino
Gaton et Carlos Escoda, Mémoire pour
demain, Graphein, 2000.
- Villejuif à ses
Martyrs de la barbarie fasciste. 50ème anniversaire de la
Résistance (1940/1990).
- Notes
manuscrites de Gilberte Le Bigot, belle-sœur de Georges Le Bigot concernant
chacun des 9 déportés à Auschwitz (1973).
- Remerciements
à Mme Nathalie Lheimeur, service des Archives municipales.
- Aincourt. Archives de la police / BA 2374.
- Mémoire
de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp
d'internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université
de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des
Humanités.
- Archives
départementales des Yvelines (le Centre de séjour surveillé d’Aincourt).
- Stéphane Fourmas, Le centre de séjour
surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 - mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I
(Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
- Note
du 15 janvier 1942 de la DGPN. Archives nationales à Paris, F7/15086.
- Liste
(incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les
historiens du Musée d'Etat d'Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des
victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant
généralement la date de décès au camp.
- Death
Books from Auschwitz (registres des morts d'Auschwitz), Musée d’État
d’Auschwitz-Birkenau,
1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de
décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et
le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- © Site Internet Légifrance.gouv.fr
- © Site
Internet Lesmortsdanslescamps.com
- © Photo de wagon à Auschwitz, in Bulletin de
l’Amicale des déportés tatoués du convoi du 27 avril 1944.
- © Musée d'Auschwitz Birkenau. L'entrée du camp d'Auschwitz 1.
- Registres matricules militaires de la Seine.
Notice biographique installée en mars 2013, mise à jour en 2019, par Claudine Cardon-Hamet,
docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles
rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions
Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet
1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de
mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de
reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette
biographie. Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me
faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
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